Sécurité. Moins de crimes à Casablanca

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L'individu de 39 ans, en fuite, a été arrêté à la gare routière d’El Kamra à Rabat.

Les vols et les homicides sont en baisse mais les délits de mœurs et les arrestations ont augmenté. Zoom sur les chiffres 2013 de la criminalité dans la capitale économique.

A en croire les chiffres 2013 de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), la criminalité est en baisse dans la capitale économique. Les autorités ont annoncé, entre autres, que les vols à main armée ont été moins nombreux qu’en 2012. Sans donner le nombre global des délits de ce genre, la direction de la police explique ce recul par les investissements en ressources humaines et en équipement, ainsi que par une meilleure coordination entre les équipes d’investigation. Dans son rapport, la police casablancaise souligne une baisse relative du nombre d’homicides dans la ville : 72 crimes en tout ont été enregistrés l’année dernière, parmi 600 dans tout le pays. « Des crimes qui ont été élucidés dans la plupart des cas », assure-t-on à la DGSN.

Lutte anti-drogue

Suite à cette baisse globale observée dans les statistiques de la criminalité, la police se félicite de ses « bonnes performances » en matière de lutte contre le commerce des stupéfiants. Ainsi, 12 410 arrestations ont été effectuées, en hausse de 19% par rapport à 2012. Ce qui a donné lieu à la saisie de quelque 120 000 comprimés psychotropes, plus de 2 tonnes de cannabis et 7 kg de cocaïne.

Le même rapport explique que le citoyen est de plus en plus actif dans la dénonciation, notamment quand il s’agit d’affaires de mœurs. Le nombre d’arrestations pour ébriété sur la voie publique a augmenté de 26%, « notamment grâce à une population de plus en plus consciente qu’il faut dénoncer ce genre d’actes, plus de 13 000 personnes ont été arrêtées », renseignent nos policiers. Quant au nombre d’appels téléphoniques pour dénoncer des infractions, il a dépassé le seuil des 36 000.

Mafias démantelées

En 2013, 91 000 personnes ont été arrêtées. Cela représente une augmentation de 18% par rapport à 2012. Dans le lot, « le nombre de réseaux de malfaiteurs et de mafias démantelés a augmenté », soutient l’autorité, sans pour autant avancer de chiffres. Ces réseaux opéraient dans le cambriolage, mais également dans la traite des êtres humains et la prostitution internationale. Sur ces 91 000 arrestations, plus de 88 000 dossiers ont été déférés devant les juridictions de la ville et 88,4% des personnes appréhendées ont été présentées à la justice.

L’année écoulée a connu l’entrée en vigueur de nouvelles brigades d’intervention. La brigade mobile des établissements scolaires a pu appréhender plus de 500 personnes en délit de vente ou de consommation de drogues. Autour des collèges et lycées, la police note que plus de 225 cas de violence ont été enregistrés, comprenant des actes entre élèves ou à l’encontre du corps enseignant, ou encore 25 cas de harcèlement sexuel. La brigade de l’environnement, elle, est devenue opérationnelle en novembre et a effectué plus de 200 interventions. Enfin, la brigade accompagnant et surveillant les usagers du tramway a dû intervenir dans 300 cas de violence.    

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