Jamaâ El Fna 
sur les planches 

Théâtre. Un vieillard amnésique qui s’immisce dans une halqa à Jamaâ El Fna, des conteurs qui l’invitent à improviser et découvrent, en même temps que lui, son identité et ses secrets… Arrabouz, création théâtrale de la jeune association culturelle Vies-Ages (en partenariat avec le théâtre Mohammed V), sera jouée au Centre Culturel Renaissance, à Rabat. Une première action menée par l’association et compagnie Dabateatr, qui se chargera désormais, plusieurs jours par mois, de proposer une programmation artistique multidisciplinaire à la Renaissance.  

> Le 10 avril à 20h30, au café du Centre Culturel Renaissance, Rabat. dabateatr.com

Jef Aérosol, histoire de pochoirs  

Exposition. Après avoir baladé ses pochoirs sur les murs du monde, Jef Aérosol est venu décorer les cimaises de la Galerie 38, à Casablanca.  De son univers pop’art, reconnaissable entre mille grâce à sa  signature, une flèche rouge emblématique, il dévoile et revisite ses icônes : Gainsbourg, Warhol, Mandela ou encore Basquiat, mais aussi bon nombre d’anonymes qui ont inspiré son œuvre. Pour la touche locale, le pochoiriste français s’est aussi amusé à portraiturer Nass El Ghiwane, en plus d’Ingrid Bergman et Humphrey Bogart, Casablanca oblige.   

> Jusqu’au 28 avril à la Galerie 38.

Paradoxe à la source

Création. Du 21 juin au 8 septembre, le MuCEM de Marseille accueille « Passerelle artistique, étrange paradoxe », exposition temporaire proposée par l’atelier de la Source du Lion, fondé en 2008 à Casablanca par l’artiste plasticien Hassan Darsi. Ralliant plusieurs disciplines, médiums et artistes contemporains (à l’instar de Younes Baba-Ali, Yto Barrada, Mohamed Laouli ou encore Darsi lui-même), la création se veut « un moment de recherche, de réflexion, d’échange et de débat » autour de la société, de l’espace public et de la pratique artistique au quotidien. Pensé en deux temps, le projet assoit sa genèse au cœur du lieu de création. Avant d’investir le MuCEM, la « Passerelle artistique » ouvre ses portes au public, invité à venir découvrir ses rencontres-performances.  

> Les 7, 8 et 9 avril à 19h, à l’Atelier de la Source du Lion, Casablanca. www.lasourcedulion.com

et aussi…

Concert. Cofondatrice de la revue Kalima en 1986, professeure de philosophie, militante et auteure, Touria Hadraoui est surtout la première femme à avoir osé le malhoun, chasse gardée des hommes, sur scène. Depuis 1989, la diva aux cheveux courts, rompue à la littérature soufie et initiée au malhoun par le grand El Haj Benmoussa, met sa voix grisante et chargée de grâce au service de textes ancestraux. Le résultat, fouillé et sensuel, contemporain et précieux, est un ravissement.  

> Les 10 et 11 avril à 20h, aux Villas des Arts de Rabat et Casa.  

Architecture. La sixième édition des Journées du patrimoine, orchestrée par l’association Casamémoire, propose une plongée au cœur des monuments et quartiers emblématiques de Casablanca. Les visites guidées (et gratuites) vous feront découvrir sous un autre jour ces bâtiments qui font la richesse de la ville.  

> Le 5 et 6 avril de 10h à 17h. www.journeesdupatrimoine.ma