L'école belge ouvre une nouvelle maternelle à Casablanca

L’école belge a inauguré le 21 avril sa crèche-maternelle au cœur de Casablanca, dans le quartier Socrate-Ghandi. L'établissement accueillera ses premiers pensionnaires dès septembre 2017.

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Crédit : Yassine Toumi/TELQUEL

La nouvelle école belge de Casablanca ouvrira ses portes à une centaine d’enfants âgés de deux ans et demi à quatre ans dès septembre 2017. Répartis dans cinq classes, les élèves de cinq ans effectueront leur premier cycle de maternelle avant de rejoindre la section fondamentale à Dar Bouazza pour la suite de leur cursus scolarité. « Le site du quartier Socrate peut accueillir des enfants en bas âge pour lesquels les trajets vers Dar Bouazza pourraient être plus contraignants« , nous explique Vincent Locrel, directeur de la section fondamentale de l’École belge de Casablanca.

« Cette école proposera une prise en charge de ses élèves entre 7h45 et 18h30 à travers ses horaires d’enseignement, complétés par des activités extrascolaires », décrit-il. L’école comptera cinq titulaires de classe expatriés disposant des titres requis, ainsi que quatre assistantes maternelles. L’enseignement de la psychomotricité sera assuré par l’un des enseignants d’EPS de la section fondamentale qui interviendra sur les sites de Dar Bouazza et Casablanca.

Pour intégrer l’école, les élèves devront soit passer un entretien, soit passer un test d’évaluation des aptitudes. Le montant annuel des frais de scolarité va de 28.400 à 47.100 dirhams, en fonction de la nationalité et de la classe intégrée. Des frais et un système de tarif équivalents à ceux des autres établissements, qui pourtant avaient fait polémique.

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« Nous nous inscrivons dans la moyenne de ce qui se pratique dans les autres établissements de type missions. Comme nous ne bénéficions pas de subsides, nos tarifs reflètent nos coûts : enseignants expatriés, un nombre maximum de 26 élèves par classe, équipe d’expérience moyenne élevée, équipements neufs conformes aux meilleurs standards… Il est clair que ces tarifs ne permettent pas l’accès à toutes les familles. Néanmoins, nous continuons à développer en parallèle notre volet social qui consiste actuellement en l’accueil de 15 enfants issus d’associations partenaires (l’Heure Joyeuse et SOS Villages d’enfants) dont la scolarité est prise en charge en intégralité« ,  nous indique Vincent Locrel.

La construction du site de Rabat va bientôt démarrer. Il abritera deux bâtiments distincts, le premier dédié à l’enseignement fondamental (maternelle et primaire), le second au secondaire, pour une capacité d’accueil globale de 1.500 élèves. À la question de savoir si d’autres projets d’ouverture sont à l’étude, Vincent Locrel nous répond: « Des sollicitations existent. Nous nous concentrons sur les développements annoncés afin d’honorer notre engagement de qualité comme il se doit« . « L’appétit vient en mangeant« , conclut-il.

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Crédit : Yassine Toumi/TELQUEL
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