« Depuis octobre dernier, les autorités publiques n’ont pas entravé les manifestations dans la région d’Al Hoceima », a assuré Mohamed Aujjar ce mardi au parlement. Le ministre de la Justice a déploré que les manifestations « aient perdu leur caractère pacifique par moment, ce qui a nécessité une intervention des forces de l’ordre pour protéger les biens et les personnes ».
Le ministre a rappelé que 17 personnes, dont un mineur, ont été arrêtées suite aux événements du 26 mars dernier dans la région d’Imzouren, lorsque de jeunes lycéens avaient incendié des véhicules des forces publiques et une résidence de la police. 49 autres personnes impliquées dans l’interruption du prêche du vendredi dans une mosquée à Al Hoceima ont été arrêtées le 26 mai, a-t-il précisé.
Mohamed Aujjar a ajouté qu’à ce jour, « 38 personnes soupçonnées d’atteinte à la sûreté intérieure de l’État ont été placées en garde à vue« . Parmi elles, 32 ont comparu devant le procureur du roi à la cour d’appel de Casablanca. Elles ont ensuite été déférées devant le juge d’instruction du même tribunal.
Mohamed Aujjar a déclaré que les droits des détenus « ont été respectés, et la présomption d’innocence préservée. Les détenus qui prétendent avoir été victimes de violence ont été soumis aux examens médicaux« .
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