Fin du litige commercial entre Ynna Steel et Bascotecnia

Ynna Steel a trouvé une issue au litige qui l’a opposé à l’entreprise espagnole Bascotecnia Steel en le réglant à l’amiable. Elle annonce ainsi la reconduction de leur partenariat et le redémarrage de l’activité du laminoir de Berrechid au 1er trimestre 2018.

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Crédit Ynna Steel

Dans un communiqué parvenu ce lundi 10 juillet à Telquel.ma, l’entreprise Ynna Steel annonce la relance de son unité de production de Berrechid et la mobilisation d’un investissement supplémentaire de l’ordre de 80 millions de dirhams. Cette annonce fait suite à la résolution du litige commercial opposant la filiale sidérurgique d’Ynna Holding, propriété de la famille Chaâbi, à l’entreprise espagnole Bascotecnia qui est son partenaire sur le projet. Un litige dont l’origine est inconnue.

« Le groupe a démontré un grand sérieux dans le règlement à l’amiable du litige qui existait entre Ynna Steel et Bascotecnia. Nous sommes honorés de collaborer de nouveau avec Ynna Steel« , souligne Imanol Lizeaga, directeur général de Bascotecnia Steel, cité par le communiqué d’Ynna Steel.

Quant au directeur général de la société de Ynna Steel, Said El Arja, il ne cache pas son enthousiasme en annonçant que son entreprise « entend redémarrer son activité pour reprendre rapidement sa place sur le marché national en tant qu’acteur majeur dans le secteur de la sidérurgie marocaine« .

Juridictions multiples                                                                            

Le litige entre Ynna Steel et Bascotecnia Steel, qui avaient conclu un partenariat en 2006, remonte à 2013. L’affaire avait été porté devant le tribunal de commerce international de Genève qui avait tranché en faveur de l’entreprise espagnole, rappellent nos confrères de Medias24. Une décision contestée par Ynna Steel qui a vu son appel rejeté par la Cour fédérale suisse. Cette dernière a ordonné l’application de la décision du tribunal de commerce international.

L’affaire ne s’est pas arrêtée à ce stade, puisque le 2 février 2015, le tribunal de commerce de Casablanca a ordonné l’exequatur de la sentence arbitrale.

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