En septembre dernier, la poétesse et militante amazighe Malika Mezzane avait provoqué un tollé sur les réseaux sociaux en menaçant “d’expulser et d’égorger les Arabes qui ne soutiennent pas la cause des indépendantistes kurdes”. Poursuivie d’abord pour “menaces“, la militante pro-kurde a été condamnée, mardi, à 2 mois de prison ferme par le tribunal de première instance de Rabat pour “menaces et racisme“, nous apprend son avocat Me Mohamed Almou.
“Nous nous attendions à ce que ma cliente soit relaxée, car les chefs d’accusation retenus contre elle ne sont pas fondés“, s’étonne Me Almou, avant d’expliquer que “Malika Mezzane n’a pas menacé de personnes physiques en particulier. Pour cela, il faudrait pouvoir distinguer les Arabes des non-Arabes“. L’avocat nous a ensuite assuré que sa cliente et lui “comptent faire appel du jugement”.
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