La turbulente Association marocaine des droits de l’homme (AMDH) tiendra son congrès en avril prochain. Le principal enjeu de ce 10ème conclave de l’Association sera la succession de Khadija Riyadi, qui a épuisé ses deux mandats réglementaires. “C’est une question prématurée. Tout ce que je peux dire, c’est que tous les organes de l’AMDH seront élus de manière démocratique. C’est ce qui fait notre force”, répond un dirigeant de l’ONG, qui écarte l’existence de quelques “divergences de fond” entre les principales composantes de la structure, Annahj et le PADS essentiellement. Promis juré, l’AMDH compte rester fidèle à sa ligne de conduite. “C’est la réalité du pays qui a changé, pas nous”, explique notre interlocuteur. Fondée en juin 1979, l’AMDH compte aujourd’hui près de 12 000 adhérents répartis sur près de 100 sections. Et avec le Printemps arabe, elle a même commencé à donner de la voix en Europe, surtout via ses antennes en Espagne, en France et en Belgique.
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