Lors de la réunion annuelle du conseil national des droits de l’Homme (CNDH) portant sur les droits de l’enfant, Mohamed Essabar a suggéré l’adoption de mécanismes juridiques afin que les enfants puissent poursuivre en justice leurs agresseurs.
Plus de justice pour les enfants. C’est l’idée qui ressort de la réunion annuelle du CNDH organisée en fin de semaine dernière. Au cours de cette conférence, le conseil a émis des recommandations visant à assurer un meilleur traitement judiciaire pour les enfants. Le secrétaire général du CNDH, Mohamed Essabar déplore « l’absence de mécanismes permettant à l’enfant de bénéficier d’une justice équitable ». Selon lui, les enfants doivent avoir le droit de porter plainte contre leurs agresseurs. Il relève également « le manque de connaissance des textes de lois et des procédures de la part des enfants ainsi que de leurs familles ». Avant de préciser « le Maroc doit impérativement se conformer aux standards internationaux en matière de justice pour les adolescents et ce, en leur donnant le droit d’être représenté par un avocat et celui de la parole lors des différentes audiences ».
Pour rappel, le CNDH avait publié un rapport en mai 2013 sur la situation des enfants qui sont soit en danger soit en conflit avec la loi. A cet effet, il avait mis l’accent sur l’absence d’une politique visant à protéger les enfants.
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