« Les exportations de poissons ont dépassé les 15,16 milliards de dirhams en 2014, c’est une première. La valeur ajoutée de ce secteur a augmenté de 33% depuis 2009 », a déclaré Aziz Akhannouch lors d’une conférence de presse ce mercredi 28 janvier à Casablanca, dédiée à la présentation de la 3^e édition du salon international Halieutis qui se tient tous les deux ans.

Cette manifestation qui « se veut un rendez-vous des professionnels du secteur de la pêche maritime », se déroulera du 18 au 22 février prochain à Agadir sous le thème « La mer, avenir de l’Homme » a annoncé le ministre de l’Agriculture et de la pêche. Ce rendez-vous vise surtout « à valoriser le savoir-faire marocain dans le domaine de la pêche maritime et à promouvoir les échanges et la coopération entre les opérateurs marocains et étrangers ». « Le Salon ouvrira ses portes au grand public durant les deux dernières journées », a précisé le ministre.

Plus de 60 000 visiteurs, dont 300 exposants venant de 37 pays sont attendus lors de cette édition, avec comme invitée d’honneur la Côte d’Ivoire. Les deux dernières éditions avaient connu respectivement des affluences de 40 000 et 45 000 visiteurs.

1,3 million de tonnes de produits de la mer en 2014

Dans la cadre de la présentation du Salon, le ministre a également mis en avant la place qu’occupe le Maroc dans le secteur de la pêche maritime. Le royaume est premier en Afrique et le 25^e producteur à l’échelle mondiale dans le domaine de la pêche maritime, avec une production annuelle dépassant 1 million de tonnes. « En 2014, le Maroc a produit 1,3 million de tonnes de produits de la mer dont environ 500 000 tonnes ont été exportées », a déclaré Akhannouch.

La production est destinée à 80% à approvisionner l’industrie de traitement des produits de la mer et 20% à l’approvisionnement du marché local.

Il a également évoqué l’importance de ce secteur pour l’économie marocaine. Le secteur de la pêche maritime a contribué de 2,3% au PIB national en moyenne lors des 10 dernières années. Pour ce qui est de l’emploi, la filière a généré 170 000 emplois directs et 500 000 indirects.

Lire aussi : Graphique : le poisson a la pêche

Bilan positif pour le contrôle des opérations de pêche

Le ministre s’est également réjoui du bilan positif de la généralisation des plans d’aménagement concernant la gestion des pêcheries. Il s’agit de mesures qui consistent à contrôler les opérations de pêche et les quantités autorisées, surveiller les zones de pêche et fixer les périodes du repos biologique.

« Nous sommes arrivés à contrôler 85% des ressources des pêcheries.  Nous arriveront à contrôler 95 % des ressources  d’ici la fin de l »année 2015, dépassant largement les 90% prévus pour l’horizon 2020 », a indiqué le ministre.

Lire aussi : Hausse du quota de pêche de thon rouge dans l’Atlantique et la Méditerranée