Une première quantité de six tonnes de cannabis, un kilogramme de cocaïne et 21 000 comprimés de psychotropes, dont la valeur atteint près de 60 millions de dirhams, a été incinérée jeudi 5 mars dans une décharge publique de l’agglomération de Casablanca.
Six autres tonnes de drogue, principalement du cannabis, estimées à un peu plus de 5 millions de dirhams sont parties en fumée dans la périphérie de Meknès, selon une source judiciaire citée par la MAP.
D’après le rapport 2014 de l’Organe international de contrôle des stupéfiants, le Maroc demeure le premier producteur de résine (de cannabis) du continent et l’un des premiers au monde. Écoulée en grande partie en Europe, cette production est toutefois «en recul». Et l’an dernier, le gouvernement marocain avait affiché « l’objectif à très court terme » de réduire encore les superficies cultivées, de 47 000 hectares «à moins de 30 000».
Selon les statistiques du ministère de l’Intérieur, quelque 90 000 ménages, soit plus de 700 000 Marocains, vivraient de la culture du cannabis, principalement dans la région du Rif
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