«En 2015, un ministre au parlement souffre de la liberté d’expression»

Crédit : Amine Zarry / Youtube

Fidèle à son concept « Un tour dans… », Amine Zarry fait un tour sur le web marocain dans son podcast Drari Fchk’l , analysant d’un point de vue satirique les tendances du pays.

« La connexion est lente et le signal wifi existant », annonce d’emblée Drari Fchk’l avant de partir sur un portrait de la toile marocaine. Le jeune rappeur n’épargne personne. « Je clique sur une vidéo buzz, un mec porte une cravate et est tout stressé, on lui pose une question sur le Maroc, il répond sur la stratosphère », lance-t-il, en référence au bad buzz de l’intervention de Mustapha El Khalfi sur Europe 1. « En 2015, un ministre au parlement souffre de la liberté d’expression », conclut-il avant de passer aux personnalités du web.

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« Certains se retrouvent dans la prédiction et se nomment Chekhsar, d’autres préfèrent le porno, éteignent les lumières et font gaffe aux parents », dit-il en faisant référence au jeune rappeur devenu cheikh 2.0. Côté YouTube, « sur le Maroc règnent Barbapappa, Saad Lamjarred et Daoudia, côté rap, L’bassline et quelques semsars », ironise Amine Zarry, en évoquant la génération de rappeurs autrefois rebelles devenus partisans. « C’est l’ère du stress, de la tune et de la vitesse, le Marocain chômeur veut la Suède gratos et une greencard gagnée en tombola », conclut le jeune rappeur.

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