Lors des questions orales au parlement, le 9 juin, Mustapha El Khalfi est revenu sur la diffusion du concert de Jennifer Lopez sur 2M ainsi que sur l’interdiction du dernier film de Nabil Ayouch. Concernant la première question, Mustapha El Khalfi a estimé qu’il s’agit de « diffuser de la nudité à la télévision pour la faire entrer dans les foyers marocains ». Pour le ministre de la Communication, « ce n’est pas l’affaire d’un parti politique mais une question qui concerne tous les Marocains ».
Mustapha El Khalfi se dit soucieux « des valeurs des Marocains » qui « doivent être défendues », appuyant la « légalité de saisir la HACA sur la diffusion du concert de Jennifer Lopez et la nécessité de punir les responsables ». « Je ne veux pas contrôler les médias, nous ne faisons pas de censure préventive. Nous appliquons la loi », a assurée le ministre de la Communication.
Mustapha El Khalfi a insisté sur la garantie du « droit à l’information des Marocains » dans les limites de la Constitution. « Nous insistons pour travailler en cohérence avec la constitution, respecter la loi et les institutions », a-t-il martelé. Concernant le film Much Loved, El Khalfi n’accepte pas l’idée que ce film « puisse être diffusé parce qu’il reflète une réalité ». « Le racisme existe dans la réalité, faut-il le diffuser aussi dans les médias ? », s’est-il insurgé, argumentant que « plusieurs films en Europe ont été interdits en France et au Royaume-Uni » car contenant des messages qui n’étaient pas en concordance avec la vision de ces pays.
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