Dans un communiqué publié le 19 janvier par l’Élysée, le chef de l’État français a rendu hommage à Leïla Alaoui. Il « s’incline devant sa mémoire et présente ses condoléances à sa famille ». Il qualifie les attentats d’Ouagadougou à la suite desquels la photographe franco-marocaine a trouvé la mort d’« acte odieux et lâche commis au Burkina Faso »
Leïla Alaoui, qui a été blessée dans l’attaque terroriste perpétrée le 15 janvier dans la capitale du Burkina Faso, est décédée dans la soirée du 18 janvier, dans une clinique de la capitale Ouagadougou des suites d’un arrêt cardiaque, avait indiqué l’ambassade du Maroc dans le pays.
Le 19 janvier, le gouvernement et les députés français ont observé une minute de silence en hommage à toutes les victimes de l’attaque jihadiste vendredi à Ouagadougou (30 morts). Dans la foulée, le ministère des Affaires étrangères français a annoncé qu’il avait commandé à l’inspection générale du Quai d’Orsay un rapport sur les circonstances du décès de Leïla Alaoui.
Du côté de l’exécutif marocain, aucune déclaration officielle pour l’heure sur la disparition de cette artiste reconnue pour son travail dans le monde entier. Mohammed VI a pris en charge le rapatriement de la dépouille de la défunte vers Marrakech où auront lieu les obsèques.
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