« C’est une affaire intérieure aux Etats-Unis, c’est une affaire intérieure de l’administration du président Trump. Ce ne sont pas nos affaires« , a assuré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov à propos de la démission du conseiller à la sécurité nationale du président américain.
Michael Flynn a quitté ses fonctions le 13 février au soir, moins de 96 heures après les révélations de la presse sur ses contacts inappropriés avec la Russie, alors que Barack Obama était encore en fonctions.
Dans sa lettre de démission, Michael Flynn a reconnu avoir « par inadvertance trompé le vice-président élu (Mike Pence) et d’autres personnes avec des informations incomplètes sur (ses) discussions téléphoniques avec l’ambassadeur de Russie« .
A l’origine de la démission
Concrètement, au moment même où l’administration Obama ordonnait fin décembre des sanctions contre la Russie pour son ingérence présumée dans les élections américaines, Michael Flynn assurait lui l’ambassadeur de Russie à Washington Sergey Kislyak que le président élu Donald Trump serait beaucoup moins sévère.
Selon le Washington Post et le New York Times, à l’origine le 10 février de ces révélations, de telles discussions étaient potentiellement illégales. Toujours selon la presse américaine le 13 février, le ministère de la Justice américain a averti la Maison Blanche que cette erreur de Michael Flynn pourrait le rendre vulnérable à une tentative de chantage russe.
Le général à la retraite Joseph Kellogg a été aussitôt désigné par la Maison Blanche pour assurer l’intérim à ce poste stratégique, moins d’un mois après l’arrivée au pouvoir de Donald Trump.
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