L'enseignement supérieur public consacré par le premier classement des diplômes marocains

L’index, réalisé sur la base d'une enquête menée auprès d'un échantillon de directeurs de ressources humaines, a vu l'EMI de Rabat et l'ENCG de Settat s'imposer dans leurs catégories respectives.

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Campus Mag et le cabinet « Développement ingénierie organisation ressources humaines » (DIORH) se sont associés pour classer les meilleurs diplômes marocains dans la première édition de leur baromètre, parue récemment. L’objectif est de « conseiller les étudiants, les parents et les recruteurs dans un pays où il n’existe pas de conseiller d’orientation. Il s’agit aussi de leur éviter de sombrer dans le syndrome de la meilleure école autoproclamée« , explique Youssef Ziraoui, le directeur de publication de publication de Campus Mag.

Deux classements en un

Ce baromètre a pu voir le jour grâce à une enquête menée par DIORH auprès de 30 directeurs de ressources humaines. « Un partenaire solide apporte une légitimité à cette étude », souligne Youssef Ziraoui. Pour cela, deux classements ont été établis: un classement de notoriété et un classement critériel. « Le premier est subjectif et le second est objectif », explique le directeur de la publication de Campus Mag.

Le classement de notoriété tient compte du nombre de fois où un établissement est cité par le panel sur chaque filière. Le classement critériel quant à lui concentre cinq indices: un critère portant sur la qualité intrinsèque des établissements (excellence technique et académique) et quatre critères sur l’employabilité des jeunes diplômés (capacité d’intégration, adaptabilité, capacité de raisonnement, aisance communicationnelle.

Le mythe sur la suprématie du privé remis en question

« Ce premier baromètre DIORH-Campus Mag contredit une idée largement répandue selon laquelle l’école publique marocaine ne produit rien de bon« , affirme Youssef Ziraoui. En effet 90% des établissements figurant dans le top 15 sont publics. L’École Mohammadia d’ingénieurs (EMI) est la première au niveau des écoles d’ingénieurs. L’École Hassania des travaux publics (EHTP), l’École nationale de l’industrie minérale (devenue l’École Nationale Supérieure des Mines de Rabat), l’École nationale supérieure d’électricité et mécanique (ENSEM) et l’École nationale des sciences appliquées (ENSA) d’Al Hoceima complètent le quinté de tête.

De même, l’ENCG Settat s’impose devant l’ISCAE, l’ENCG de Casablanca, l’université Al Akhawayn, et HEM, dans le mini-classement des meilleurs instituts supérieurs de commerce du Royaume.

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