La première école de codage a ouvert ses portes à Casablanca

La première école de codage au Maroc, ADA Code Académie, a ouvert ses portes mercredi à Casablanca. Son ambition est d'accompagner les projets digitaux dans le royaume en fournissant codeurs et autres data scientists.

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Fruit d’un partenariat entre l’école de management Adalia School of Business et le cabinet de conseil en IT, X-Hub, « cette école n’est que la concrétisation d’une idée qui germe en moi depuis 4 ou 5 ans« , nous raconte Badr El Houari, fondateur de X-Hub. « Je trouve ça dommage que des personnes extrêmement douées en mathématiques ou en informatique se retrouvent derrière une caisse de supermarché, ou n’importe quel autre emploi pour lequel ils sont sur-diplômés« , regrette-t-il, remarquant que son objectif est de « former ces profils aux métiers du code et de la data, qui font partie de ceux les plus démandés actuellement« .

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Située dans le plein centre de Casablanca, ADA Code Académie proposera une formation « totalement gratuite aux profils chez lesquels l’école décèlera la fibre informatique, qu’ils soient débutants ou initiés », affirme Badr El Houari, par ailleurs le premier Marocain désigné champion du monde de programmation Java. Et d’ajouter : « nous proposons une formation pratique, dans laquelle les bénéficiaires sont directement impliqués dans la conception d’un projet commandé par des donneurs d’ordre« . Ce sont ces derniers qui financeront indirectement les coûts de formation, que Badr El Houari estime à 2 millions de dirhams pour la première promotion. Parmi eux, « une banque marocaine majeure de la place, un grand acteur de l’industrie, et plusieurs start-ups ».

L’école propose une formation étalée sur 24 semaines: 1400 heures de présence sur campus avec tutorat, ainsi que 144 heures de séminaires. Le lancement de la première promotion est prévue pour avril 2018. Elle sera composée de deux filières, data science et développement. À terme, ce lauréat de l’École Mohammedia des ingénieurs espère créer deux autres filières, afin de « mieux couvrir la demande du marché du travail », mais également de travailler conjointement avec l’État dans la formation aux métiers du code.

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