La cellule de Taoufik Bouachrine fouillée, une opération de routine selon l’administration pénitentiaire

"L’opération de fouille dont a fait l’objet le détenu 'T.B' [Taoufik Bouachrine, NDLR] est une mesure qui s’applique à l’ensemble des prisonniers avant n’importe quels activité ou déplacement", affirme la direction de la prison locale Ain Borja à Casablanca, relayée par l’agence MAP le 4 mars.

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Taoufik Bouachrine Crédit: R. Tniouni/ Telquel

La Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) répond aux déclarations relayées par la presse d’un avocat du directeur de publication d’Akhbar Al Yaoum, poursuivi en état de détention pour « traite d’être humain, abus de faiblesse, usage du pouvoir et de l’autorité à des fins sexuelles de manière habituelle au moyen de la menace et du viol » dans l’attente de son procès le 8 mars.

« Le fait de ne pas procéder à cette fouille constitue une violation par les fonctionnaires de leur devoir professionnel« , ajoute le communiqué de la DGAPR

S’agissant des « allégations du détenu en question, selon lesquelles la direction de l’établissement ne lui a pas permis de signer certains documents« , la même source affirme qu’il s’agit de « propos dénués de tout fondement« , précisant que les contrôles de rigueur ont permis la découverte de deux documents ne figurant pas sur la liste des pièces dont la signature a été autorisée par le parquet, ce qui a impliqué leur retrait.

Par ailleurs, et selon la même source, Taoufik Bouachrine a bénéficié, dès sa mise en détention, d’une prise en charge médicale, notamment des examens médicaux, des analyses et des médicaments prescrits, « qui se trouvent actuellement dans sa cellule« , indique le communiqué, notant que le détenu n’a formulé aucune plainte sur ce sujet.

(Avec MAP)

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