Casablanca, Maroc, le 7 Mars 2018 – La Banque Centrale Marocaine Bank Al Maghrib (BAM) et Visa (NYSE : V), le leader mondial des paiements numériques, viennent d’organiser conjointement un atelier autour de l’importance des paiements numériques. Cet événement, qui a eu lieu le 26 Février à Rabat, a pu réunir tout un panel de représentants de haut niveau opérant dans les secteurs des services financiers et des télécommunications. Ce panel a pu discuter de la meilleure manière avec laquelle les paiements numériques pourraient favoriser l’inclusion financière au sein du Royaume.
(Cet article est une communication d’entreprise. Il n’a pas été rédigé par les journalistes de Telquel.ma)
Constituant un premier jalon vers une collaboration plus poussée avec BAM, cet atelier a été organisé autour de trois thématiques clés : la première se rapporte aux coûts générés par une économie nationale dont la structure de trésorerie reste essentiellement basée sur le « cash » et sur le numéraire. La seconde thématique est liée aux avantages financiers des paiements numériques, tandis que la troisième concerne les meilleures technologies de paiement qui sont susceptibles de stimuler de manière efficace l’inclusion financière à l’échelle de tout le pays.
Cette session a été l’occasion de démontrer de manière claire toutes les innovations induites par le paiement numérique et qui permettent aujourd’hui d’introduire, dans le monde entier, des solutions efficaces face aux problèmes de la non bancarisation ou de la sous-bancarisation. Pour le Maroc, prendre connaissance de ces différentes innovations permet plus que jamais de concevoir un plan clair et même de faciliter l’implémentation de ces technologies au sein de l’économie nationale.
Selon une étude opérée en 2014 par la Banque mondiale, le Maroc se situe, en termes d’inclusion financière, largement au-dessus de la moyenne répertoriée dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA). Cependant l’utilisation de services financiers formels au Maroc varie de façon drastique selon les segments de population. L’étude a révélé qu’à peine 19% de la population rurale avait déjà utilisé un produit financier formel, tandis que 24% des personnes non bancarisées au Maroc déplorent les coûts élevés liés à l’ouverture d’un compte bancaire.
Face à cette situation, Visa ne ménage aucun effort dans le but de contribuer à la transition du Maroc, mais aussi de toute la région, vers une société où le numéraire sera progressivement remplacé par le numérique, puisque tout récemment encore, Visa avait lancé une étude internationale intitulée : « Villes sans cash : comprendre les avantages des paiements numériques ».
Cette étude avait démontré que l’utilisation accrue des paiements électroniques, à l’instar des cartes ou des paiements mobiles, étaient susceptibles de générer un bénéfice net pouvant aller jusqu’à 900 millions de dollars Américains (8,41 milliards de dirhams) par an pour l’économie d’une ville comme Casablanca.
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