Smyet bak ? Omar Ben Houssein. Smyet mok ? Rqia Bent Mohamed. Nimirou d’la carte ? E198231. J’ai été fonctionnaire pendant 31 ans, donc il est à tout à fait normal pour moi de retenir le numéro de ma carte d’identité nationale. Votre dernier roman, La bouteille au cafard, ou L’avidité humaine, a été publié fin 2018 au Maroc, dans un silence assourdissant. Faites-vous partie des écrivains romantiques qui préfèrent laisser leurs œuvres parler pour eux ? Je ne me prête pas au jeu de la promotion. Je préfère garder mon téléphone éteint car je ne souhaite plus répondre aux interviews. Je crois qu’au Maroc, un article dans un quotidien, un magazine ou un sujet à la télévision ne permettent pas de stimuler les ventes. C’est le bouche-à-oreille qui fonctionne le mieux et, selon moi, l’œuvre se suffit à elle-même. Le tapage médiatique ne mène à rien. Ce n’est pas s’afficher sur des plateaux de télévision et dans les médias qui fait de vous un écrivain.
« Ce n’est pas s’afficher sur des plateaux de télévision et dans les médias qui fait de vous…