Il y a Alexandre Grothendieck (1928-2014), dont les intuitions fulgurantes ont refondé la géométrie algébrique, “seul habitant de sa planète” et obsédé à percer “le secret qu’est Dieu”. Il y a Grigori Perelman (né en 1966), fasciné par les abstractions pures des mathématiques et de la topologie, ce “monde enchanté où l’on atteint l’essence des choses sans qu’elle soit ternie par des approximations”, qui résout la conjoncture de Poincaré et refuse la médaille…