J’ai proposé la dissolution du parlement et la convocation d’élections législatives pour le 28 avril« , a déclaré Pedro Sanchez après un conseil des ministres extraordinaire.
Le socialiste, à la tête du gouvernement le plus minoritaire de l’histoire espagnole, n’aura donc pas réussi à maintenir la fragile majorité formée par les socialistes, la gauche radicale, les indépendantistes catalans et les nationalistes basques, qui lui avait permis de renverser le 1er juin son prédécesseur conservateur, Mariano Rajoy.
Les séparatistes catalans, qui avaient soutenu la motion de censure l’ayant porté au pouvoir, ont en effet rejeté mercredi au Parlement, avec la droite, son projet de loi de finances au lendemain de l’ouverture à Madrid du procès de la tentative de sécession de la Catalogne de 2017.
Le dialogue entre gouvernement et indépendantistes a été rompu la semaine dernière, ces derniers continuant à réclamer un référendum d’autodétermination, inacceptable pour Madrid.