Le plan de paix de Trump au Proche-Orient dévoilé après ramadan

Le plan de paix promis par Donald Trump dans l'espoir de parvenir à "l'accord ultime" entre Israéliens et Palestiniens sera dévoilé après le ramadan, qui prend fin autour du 4 juin, a annoncé mardi le gendre et conseiller du président des Etats-Unis Jared Kushner.

Par

Donald Trump avec son conseiller et gendre Jared Kushner, en mai 2017. Crédit: Mandel Ngan/AFP

Nous allons attendre jusqu’à la fin du ramadan et ensuite nous publierons notre plan”, a-t-il dit lors d’une conférence organisée par le magazine Time à New York.

Nous nous préparions à la fin de l’an dernier quand ils ont annoncé des élections israéliennes » anticipées qui se sont déroulées début avril, a-t-il relevé. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a eu “une grande victoire et il est en pleine formation de sa coalition”.

Quand il aura fini nous serons probablement en plein ramadan”, a ajouté le proche conseiller de Donald Trump.

Jared Kushner est à la tête d’une petite équipe de la Maison Blanche chargée depuis deux ans par le président américain de rédiger une proposition de paix pour mettre fin à l’inextricable conflit israélo-palestinien. Donald Trump a promis de réussir sur ce sujet où tous ses prédécesseurs ont échoué.

Sans expérience diplomatique au départ, Jared Kushner est parvenu jusqu’ici à garder le secret sur le contenu de son plan, que les dirigeants palestiniens ont toutefois rejeté avant même sa publication, déniant au président républicain tout statut de médiateur depuis qu’il a unilatéralement reconnu Jérusalem comme capitale d’Israël.

Une fois de plus, le conseiller, dont les prises de parole publiques sont rares, n’est pas entré dans le détail mardi, vantant seulement “une approche non conventionnelle”.

J’espère que c’est une vision très globale pour ce qui peut se passer si les gens sont prêts à faire des choix difficiles”, a-t-il expliqué. “Si les gens se concentrent sur les vieux paramètres traditionnels, nous ne ferons jamais de progrès.”

Réputé très proche d’Israël, ainsi que son bras droit Jason Greenblatt et l’ambassadeur des Etats-Unis à Jérusalem David Friedman, également à la manoeuvre, il a assuré qu’il y aurait “des compromis difficiles pour les deux parties”.

à lire aussi