Même si Jack Lang ne parle pas l’arabe, il a fait de son enseignement au sein des écoles françaises “son combat”. Celui qui a été deux fois ministre de la Culture dédie à cette langue un livre qu’il présente comme un “manifeste pour le plurilinguisme”. A qui veut l’entendre, le président de l’Institut du Monde Arabe le répète: “Renier l’arabe c’est se renier soi-même.” Il s’épanche dans de longues logorrhées généreuses sur la sophistication de sa construction et s’indigne des “xénophobes” et des “marchands de la haine” qui l’instrumentalisent à des fins politiques. Contrairement à lui, qui voit en elle un moyen de rétablir le rôle joué par l’école de la république: prodiguer un enseignement laïc et gratuit à ses enfants. De la naissance de l’orientalisme français suite à…