À la porte du désert et au fil des années, Ouarzazate a réussi à se forger une réputation de niveau mondial. Les studios de la région ont accueilli des films aussi mythiques que Astérix et Gladiator. En 2019, la ville a abrité 21 tournages internationaux, avant que le Covid-19 ne vienne interrompre cette dynamique. En 2020, seules trois équipes étrangères y ont travaillé durant le premier trimestre. Depuis l’annonce du déconfinement et l’autorisation de la reprise des tournages, l’activité s’est limitée à quelques séries marocaines. Les pertes sont colossales pour un secteur qui fait vivre jusqu’à 80.000 personnes, en comptant techniciens, figurants, hôteliers et commerçants.
Un fonds pour sauver le secteur ?
Une situation qui préoccupe les différents acteurs de la ville, notamment le directeur de la commission du film et de la promotion du tournage à Ouarzazate, Saïd Andam, pour qui “l’arrêt de…