Balayer des endémismes inscrits dans le biopatrimoine du royaume d’un coup de bulldozer, de tracteur ou par l’omniprésence d’un pastoralisme surnuméraire car incontrôlé, c’est annihiler de façon irréversible une genèse de centaines de millions d’années. Des espèces qui sont la mémoire vive du Maroc, parce qu’elles nous racontent la fabuleuse histoire de son peuplement, au travers des ères géologiques, de la dérive des continents, de la tectonique des plaques, doivent bénéficier de la plus haute considération et donc d’une protection radicale. Tout cela est pourtant ignoré des manuels scolaires et des…