De 1998 à 2019, le Parti du progrès et du socialisme (PPS) a successivement géré plusieurs portefeuilles ministériels. Les leçons politiques à retenir de ces expériences cumulées sont nombreuses. Loin de se fixer sur le passé, Nabil Benabdallah préfère davantage se projeter sur l’avenir proche de sa formation. En pleins préparatifs pour les élections de 2021, l’ancien ministre et ex-ambassadeur du royaume ne voit que des obstacles à franchir. Ancienne force des gouvernements Benkirane et El Othmani, le PPS a jugé bon de rejoindre l’opposition. Les points de divergence étaient manifestement trop importants pour que la formation continue à appuyer la majorité de l’actuel Chef du gouvernement. La rupture s’est faite “sans regret”, à en croire le zaïm du PPS. Sorti du gouvernement, Nabil Benabdallah a vite tissé des liens avec…