Arrêt de diffusion de la sitcom “Café ness ness” : la justice ne s’est pas encore prononcée

La polémique autour de la sitcom “Café ness ness” diffusée durant ce mois de ramadan se poursuit. La justice se prononcera sur l’arrêt de diffusion le 5 mai.

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La sitcom "Café ness ness", diffusée sur la première chaîne. Crédit: DR

Des rumeurs circulent sur les réseaux sociaux selon lesquelles une décision de justice aurait été rendue contre la série Café ness ness, diffusée par la chaîne Al Oula après la rupture du jeûne.

Selon les informations obtenues par nos confrères de TelQuel Arabi, la décision du tribunal de première instance de Rabat n’a pas encore été rendue concernant la suspension ou non de la sitcom. Le tribunal a en effet décidé de reporter la décision au 5 mai, pour avoir plus de temps pour examiner le dossier.

“Atteinte à l’image de la profession d’avocat”

La sitcom a suscité beaucoup de controverse parmi les avocats, qui la décrivent comme une “atteinte à l’image de la profession d’avocat d’une manière qui ne reflète pas la réalité et qui affaiblit l’un des piliers de la justice au Maroc”. Dans Café ness ness, une avocate exerce son métier dans un café où elle reçoit ses clients.

Un avocat au barreau de Rabat a déposé une plainte à caractère urgent, le 23 avril dernier, réclamant l’arrêt immédiat de la diffusion de la série, et une amende de 100.000 dirhams pour chaque jour de retard après publication de la décision.

“Jouer le rôle d’un avocat ou d’une avocate nécessite une autorisation préalable”

Association nationale des jeunes avocats du Maroc

À noter que l’Association nationale des jeunes avocats du Maroc avait précédemment saisi la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) afin d’intervenir pour arrêter la diffusion de la série, immédiatement après la diffusion du troisième épisode, estimant que certaines scènes “portent atteinte à la dignité de la profession d’avocat”.

Jouer le rôle d’un avocat ou d’une avocate par des acteurs et actrices nécessite une autorisation préalable”, estimait l’association.