Face aux épidémies du XIXe siècle, la population du Maroc vit entre résiliation et résignation. Foi et spiritualité l’emportent sur toute autre considération hygiénique ou scientifique. Pourtant, face aux rebouteux ou autres sorcières qui ont pignon sur rue, existe une médecine au Maroc qui s’est développée, héritée d’un passé islamique épique. Durant l’Antiquité, le pays fait partie intégrante de l’Empire romain et jouit du savoir-faire de sa médecine. La thérapie des Anciens est basée sur l’équilibre des quatre éléments : eau, feu, terre et air.
Mieux, elle est reprise puis améliorée par les Arabes. Les patronymes d’Ibn Sina — Avicenne — (980-1037), de Mohammed Ibn Zakaria al-Razi — Razès — (865-932) et…Les patronymes d’Ibn Sina — Avicenne —, de Mohammed Ibn Zakaria al-Razi — Razès — et de Al Kindi sont incontournables dans la grande épopée de la médecine