Smyet bak ?
Ali ben Assou, que son âme repose en paix.
Smyet mok ?
Dani Aïcha.
Nimirou d’la carte ?
Ça commence par UA. C’est le tampon de Goulmima. Il y a une méfiance quand les gendarmes lisent ça (rires). L’histoire de cette petite citadelle est tellement mouvementée depuis l’indépendance…
Etes-vous toujours aussi résigné à l’idée de ne pas faire de la politique?
A un moment donné, boycotter les consultations populaires semblait être une réponse pour montrer son opposition au pouvoir de façon générale. Avec le recul, on s’est rendu compte que cela permettait à des forces rétrogrades d’en profiter.
Faites-vous référence à une force particulière?
Le PJD a totalisé 1,3 million de voix en 2016. Il a un bloc stable et fidèle d’électeurs. Le boycott par les forces vives, bien que de différentes tendances, contribue à la victoire des islamistes.
Mais qui pour faire barrage ?
Je pense au mouvement amazigh, aux féministes, aux progressistes et aux mouvements des droits de l’homme. Bien qu’il n’y ait pas de grande différence entre les formations…