Réalisée par James Huth (Brice de Nice, Lucky Luke), Un bonheur n’arrive jamais seul raconte l’histoire de Sacha, un jazzman plus séducteur tu meurs, qui tombe amoureux d’une bourgeoise un tantinet coincée (Sophie Marceau, toujours aussi irrésistible). Sur le papier, tout oppose l’executive woman, mère de trois enfants, et l’artiste bohème allergique aux bambins. Mais Cupidon est passé par là… Le film est une rom-com plutôt bien exécutée, dans la veine des comédies hollywoodiennes de Billy Wilder et Blake Edwards. Gad Elmaleh signe peut-être ici sa meilleure prestation à l’écran, bien qu’il fasse quelques rechutes, confondant cinéma et one-man-show, comme dans Coco. Sophie Marceau est Sophie Marceau, égale à elle-même. C’est déjà un plaisir de la voir à l’écran. Et la découvrir dans ce genre cinématographique, cela confirme qu’un bonheur n’arrive effectivement jamais seul. Bref, le film est une joyeuse distraction, bourrée de clichés assumés, mais cette screwball comedy fonctionne bien.
Un bonheur n’arrive jamais seul, de James Huth, au Mégarama
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