C’était un éminent lieu de débat et ça le redevient : la librairie Al Karama, fondée en 1981, renoue avec sa longue tradition de rencontres. Dès le ramadan, elle propose une intense programmation de rencontres littéraires, poétiques, musicales, artistiques, sociétales et politiques… “Chacune, chacun, peut présenter son travail, sa revue, son journal, son livre, son association, son disque, ou proposer un sujet en fonction de ses occupations ou de ses préoccupations”, insiste Abdou Berrada, chef d’orchestre de ces rencontres, qui donne le la : pas de censure. Le cadre général, c’est : “Ma7laha 3icht al hourriya !” Coup d’envoi avec Maître Abderrahim Jamaï, qui plaide pour l’abolition de la peine de mort, le 20 juillet ; Aadel Essaâdani, lui, présentera l’association Racines le 23 juillet ; Omar Balafrej s’interrogera sur l’utilité du TGV, le 24 juillet ; la biologiste Asma Lamrabet étudie l’homme et la femme dans le Coran, le 25 juillet, etc. Et ce n’est qu’un début…
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