L'agenda culturel #598

Concert. Hayha music à la Renaissance

Après une petite virée dans la ville ocre pour fouler le tapis rouge du Festival international du film de Marrakech, les Hoba Hoba Spirit seront en concert dans la capitale. L’occasion pour le public rbati de découvrir en live leur dernier album, intitulé Kalakhnikov. La première partie du concert sera assurée par le groupe Roots N’ Kultur, le side-project reggae de Adil Hanine, qui troque la batterie qu’il tient dans Hoba Hoba Spirit pour prendre le micro. Soirée très funky en perspective !

> Le 20 décembre à 20h30, au Centre Culturel la Renaissance de Rabat.

Peinture. L’héritage de Kacimi

Pour la première fois depuis sa disparition il y a dix ans, une grande exposition rend hommage à Mohamed Kacimi. Intitulée « L’art comme geste extrême », elle réunit une cinquantaine de ses toiles réalisées entre 1965 et 2003, année de sa mort. Cette exposition a été rendue possible après le dénouement de la succession du peintre, réglée il y a quelques mois. Plusieurs écrits et photographies seront aussi exposés, pour mieux comprendre la vie de l’un des plus grands artistes contemporains.

> Jusqu’au 30 mars, au Musée de Bank Al-Maghrib à Rabat.

Cinéma. Julian Assange a son biopic

Dans la lignée de Social Network de David Fincher, qui zoomait sur Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, Le Cinquième pouvoir revient sur les aventures de Julian Assange, le fascinant créateur du site WikiLeaks. Réalisé par Bill Condon (Twilight chapitres IV et V), ce thriller nous plonge dans des milieux souvent peu représentés à l’écran, comme celui des hackers ou des forums altermondialistes, et pose la question du rôle des médias à l’ère d’Internet. Le film revient sur le lancement du site et sur le processus de collecte des documents top secrets. Le cyber-militant australien est interprété avec brio par l’acteur britannique Benedict Cumberbatch. Un portrait sans concession de l’homme qui a fait trembler l’Amérique et qui vit à l’ambassade d’Équateur à Londres depuis 2012.  

> En salle, au Mégarama de Casablanca, Fès et Marrakech.

Et aussi…

Arts plastiques. Après « L’Œuvre au noir », Fatiha Zemmouri présente le second volet de son exposition, sobrement intitulé « L’Œuvre au blanc ». L’artiste y poursuit son questionnement sur les matériaux, en s’intéressant cette fois-ci au blanc, synonyme de pureté, à travers l’utilisation de la porcelaine. La plasticienne use de ce matériau pour s’interroger sur les rapports entre les êtres et le cheminement vers l’absolu.

> Jusqu’au 20 janvier, à la Galerie 38 de Casablanca.

BD. Quand est née la bande dessinée au Maroc ? Quelles sont ses particularités ? Quelles sont les dernières productions qui valent le détour ? Et quel est son circuit de distribution ? Toutes ces questions seront évoquées lors de la rencontre « La bulle Al Maghrib », destinée à mieux faire connaître la BD marocaine à un public déjà friand de neuvième art belge ou de mangas japonais.

> Le 18 décembre à 16h30, à l’Institut français de Casablanca.

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