« Je ne peux aujourd’hui qu’exprimer mes excuses pour ne pas accepter cette distinction », a expliqué Abdelaziz Nouaydi à l’ambassadeur de France au Maroc. L’avocat et militant des droits de l’Homme devait être décoré par la légion d’honneur française pour son engagement.
Le fondateur de l’association Adala explique ce refus par la prise de position du président François Hollande dans le conflit qui oppose en ce moment Israël à la bande de Gaza. En effet, au début de l’offensive israélienne, le dirigeant français avait exprimé à Benyamin Netanyahou « la solidarité de la France face aux tirs de roquettes en provenance de Gaza » en affirmant « qu’il appartient au gouvernement israélien de prendre toutes les mesures pour protéger sa population face aux menaces ».
A Paris, interdiction d’une manifestation de soutien à Gaza
Pour Abdelaziz Nouaydi, François Hollande n’aurait pas dû « exprimer sa solidarité avec l’agresseur et l’encourager à aller de l’avant dans ses crimes. » Dans sa lettre, il évoque aussi sa désapprobation de l’interdiction à Paris d’une manifestation de soutien à Gaza.
Abdelaziz Nouaydi n’est pas le seul à manifester son mécontentement. Plusieurs personnalités marocaines, parmi lesquelles l’économiste Mehdi Lahlou, avaient déjà décliné l’invitation à la réception de l’ambassadeur du 14 juillet pour les mêmes raisons.
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