Les huit mis en examen ont été condamnées jeudi 12 février dans « des affaires de terrorisme » à des peines de trois à cinq ans de prison ferme par un tribunal de Salé, près de Rabat. Le ressortissant français en question, Pierre Pascal, a écopé de cinq ans de prison ferme pour « constitution de bande », « actes de terrorisme dans le cadre d’un projet collectif visant à porter gravement atteinte à l’ordre public » et « apologie d’actes constituant des crimes terroristes », selon l’agence MAP.
Six autres personnes poursuivies dans le cadre d’un autre dossier et dont l’identité n’a pas été révélée ont été condamnées par ce même tribunal à des peines de trois et quatre ans de prison, notamment pour « financement d’actes constituant des crimes terroristes ». Une dernière, accusée de « détention et manipulation d’armes », s’est vu infliger une peine de trois ans.
Parmi eux, certains sont impliqués dans le recrutement de jeunes Marocains « dans les rangs de groupes terroristes en Irak et en Syrie », sans qu’il ne soit fait explicitement mention du groupe Etat islamique (EI). Ils «recevaient des fonds étrangers pour financer le terrorisme ».
Les procédures liées à des « affaires de terrorisme » ont plus que doublé dans le royaume en 2014 par rapport à 2013, avec un total de 147 contre 64 l’année précédente, a indiqué mercredi un haut responsable judiciaire. La capitale a lancé ces derniers mois un nouveau dispositif de sécurité et complété sa législation antiterroriste.
Au début du mois s’est ouvert le procès de quatre autres ressortissants français accusés de « terrorisme », également à Salé. Il a été reporté au 5 mars.
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