Dix-huit peines au total, allant de trois à dix ans de prison, ont été prononcées jeudi 19 février par la cour spécialisée de Salé à l’encontre de membres d’une cellule terroriste active essentiellement dans le nord du royaume avant son démantèlement en janvier 2014. Elle était dirigée par un ancien soldat de l’armée espagnole ayant servi dans l’enclave de Melilia, avant de démissionner et de combattre en Afghanistan pour le compte d’Al-Qaïda, selon les autorités marocaines. Cet homme dispose de la double nationalité maroco-espagnole, d’après la MAP.
Les 18 prévenus étaient jugés pour « constitution de bande criminelle en vue de préparer et de commettre des actes de terrorisme dans le cadre d’une entreprise collective, avec récidive», « appartenance à une organisation religieuse interdite» et « réunions publiques sans autorisation».
Le ministère de l’Intérieur avait annoncé le démantèlement en janvier 2014 d’une cellule « jihadiste » s’activant dans les villes de Nador, Tétouan, Al Hoceima, Taza, Fès et Marrakech.
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