Un syndicat espagnol dénonce la précarité de saisonniers marocains

Le syndicat espagnol "Commissions ouvrières" a récemment dénoncé les conditions de vie précaires des travailleurs saisonniers marocains.

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La région de Ciudad Real est un des plus gros fournisseurs de melons "Galia y Amarillo" Crédit : Neal Ziring

La précarité en ligne de mire. Le syndicat espagnol « Commissions ouvrières » a récemment dénoncé les conditions de vie lamentables des travailleurs marocains dans la ville de Arenales de San Gregorio (située au centre de l’Espagne). Demetrio Munoz Abad, responsable régional de la Fédération agro-alimentaire de Ciudad Real, a déploré dans un communiqué la précarité dont souffrent ces travailleurs saisonniers. Selon ABC.es, ces marocains « travaillent à la chaîne et font des journées épuisantes pour seulement 27 euros par jour« . Les conditions de vie sont aussi dénonçant par le responsable, leur logement sont dans « des maisons surpeuplées, insalubres et indignes ». 

Une des principales zones de production de melons

Arenales de Sa Gregorio est considérée comme étant une des plus grandes zone de production de melons « Galia y Amarillo ». Afin de remplir les exigences commerciales, les agriculteurs sont constamment à la recherche de main d’oeuvre. Toujours selon ABC.es, tout un système d’exploitation s’est mis en place petit à petit. Les travailleurs saisonniers sont recrutés par une personne d’origine marocaine, qui les envoie ainsi aux agriculteurs nécessiteux en l’échange d’une partie de leur salaire, plus une commission de 100 euros sur l’hébergement. Une situation inacceptable pour Demetrio Munoz Abad, qui a annoncé une future inspection du travail dans la région.

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