Les autorités arrêtent des militants d'Annahj Addimocrati qui appellent au boycott

Les autorités ont arrêté, le 25 août, plusieurs militants d’Annahj Addimocrati appelant au boycott des élections. C'est la deuxième vague d'arrestation du genre. 

Par

Photo d'illustration. Crédit : DR

Les autorités n’apprécient visiblement pas les appels au boycott des élections. Apres l’arrestation de plusieurs militants d’Annahj Addimocrati appelant au boycott des prochaines échéances électorales, le 23 aout à Casablanca et Sefrou, les autorités ont arrêté  d’autres militants du boycott durant la soirée du 25 aout. Parmi les 11 militants interpellés figurent deux anciens présidents de l’Association marocaine des droits humains (AMDH) et militants du parti d’extrême gauche, Khadija Riadi et Abdelhamid Amine. Les autorités ont également saisi les tracts distribués par les militants de la Voie démocratique appelant au boycott des élections. Les arrestations de ces militants ont eu lieu à Bouyzakarne, Bijaad, Sefrou, Salé et Rabat

Ces arrestations ont été critiquées par plusieurs  membres de la classe politique. Lors de la conférence de presse de présentations du programme du Fédaration démocratique de gauche, Nabila Mounib a jugé qu’il était « inadmissible que les militants d’Annahj Addimocrati soient harcelés ». De son côté, Hassan Tariq, a livré son avis à travers un post facebook  «il n y a aucune loi qui interdit [le boycott] qui est une position politique». Khadija Rouissi, députée PAM, a condamné sur sa page facebook les interventions contre les militants appelant au boycott. «Il est inadmissible que des militants qui appellent au boycott des élections soient violentés. Si appeler à voter est un droit absolu, appeler à boycotter est un droit absolu également» a-t-elle écrit.

Rejoignez la communauté TelQuel
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous

Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer