Après les résultats du scrutin du 4 septembre, les négociations pour la formation de majorités s’annoncent difficiles. Dans un communiqué du secrétariat général du PJD publié mardi 8 septembre, le parti de la lampe annonce qu’il n’a pas pu «obtenir un accord pour l’ensemble » des circonscriptions, ce qui ouvre la porte «à une possibilité de s’allier avec les autres partis», ajoute le communiqué.
Une source du PJD proche des négociations, qui s’exprime sous couvert d’anonymat, explique que mis à part dans les villes ou le parti à une majorité absolue, «les négociations sont de mise».
C’est le cas par exemple de la ville de Tétouan. « C’est Rachid Talbi Alami qui tient à présider le conseil municipal , ce qui crée une tension», ajoute notre source. Une point de désaccord entre le PJD et son allié le RNI. «Nous avons été élus avec 23 sièges à Tétouan contre 16 pour le RNI. On ne peut pas tourner le dos à nos électeurs et donner la ville à Rachid Talbi Alami qui n’est arrivé que deuxième», poursuit la source.
Dans une déclaration à Alyaoum24.com, Abdelilah Benkirane confirme des blocages en expliquant que «les réunions de la majorité se sont arrêtées en raison de la non-obtention d’un accord». Pour le moment, les accords ont été trouvés seulement dans les villes où «le parti a eu la majorité absolue», ajoute-t-il. Le PJD veut «inclure la majorité gouvernementales dans ses alliances tant que faire se peut», précise-t-il encore.
Dans un communiqué, le RNI a pour sa part maintenu qu’il compte « respecter totalement » les accords de la majorité, évoquant une « question de principe ». Dans les cas de majorité absolue, le RNI estime que la gestion doit être confiée à « ceux qui ont été choisis par les électeurs ».
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