La promesse a été tenue. Le Régime d’assistance médicale (Ramed) a été entendu aux immigrés en situation régulière et aux réfugiés. Les étrangers qui répondent aux critères sociaux pourront ainsi avoir accès aux soins de santé et à une couverture médicale identique à celle comprise dans le panier du Ramed dont bénéficient déjà les Marocains. Une convention a été signée en ce sens ente les ministères de la Santé, de l’Intérieur, de l’Economie, et celui chargé des Affaires de migration.
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Cet élargissement des bénéficiaires ne comprend pas les étrangers en situation irrégulière. Pour ceux-ci, Anis Birou assurait en septembre dernier qu’ils « bénéficient des soins de santé primaires et d’urgence. Leurs enfants ont accès à une prise en charge intégrée et gratuite, comprenant un bilan de santé en plus de la vaccination ». Dans les faits, cela n’est pas toujours le cas, à en croire le dernier rapport de l’Unicef sur l’enfance au Maroc.
Selon les chiffres de février 2015, le Ramed (mis en place en 2011) couvre pour le moment 8,5 millions de bénéficiaires, soit 99 % de sa cible. Mais le ministre de la Santé a lui-même qualifié la durabilité de son financement de « défi ». Le programme est financé par les collectivités locales, une partie des bénéficiaires et l’Etat, à travers notamment le fonds de cohésion sociale, lui-même alimenté, entre autres, par les recettes de la contribution libératoire ou encore la contribution sociale de solidarité. Le régime est également financé par la taxe sur les bénéfices des sociétés et revenus des particuliers instaurée en 2012, mais qui doit prendre fin en 2015.
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