Lundi 2 novembre, le Vatican, via un communiqué officiel, a annoncé avoir procédé à l’arrestation de deux personnes, suspectés d’avoir divulgué des documents confidentiels du Saint-Siège. Il s’agit d’une experte des réseaux sociaux, maroco-italienne, Francesca Chaouqui et d’un prélat espagnol, Vallejo Balda. Francesca Chaouqui a ensuite été libérée « en raison de sa collaboration avec les enquêteurs », a indiqué le Vatican.
Francesca Immacolata Chaouqui a rejoint le Vatican en juillet 2014, elle fut chargée de revoir la structure économique et administrative du Saint-Siège. La composition de cette commission de huit experts témoignait de la volonté du pape argentin de donner plus de poids aux laïcs et aux femmes. Comme en témoignait un portrait d’elle, réalisé par le Journal du Dimanche , Francesca Chaouqui est « très connectée et active sur les réseaux sociaux».
Ces arrestations sont le fruit d’une longue enquête de plusieurs mois. Selon l’AFP, un vol de données aurait été perpétré sur l’ordinateur du contrôleur général des finances du Vatican, Libero Milone, au sein de son bureau. Dès lors, ces informations classées confidentielles auraient servi à alimenter deux ouvrages qui s’apprêtaient à sortir en Italie, dont un signé du journaliste Gianluigi Nuzzi, déja auteur d’un livre sorti il y a trois ans, reletant des documents confidentiels du pape Benoit XVI. A l’époque, ce scandale avait été baptisé « VatiLeaks ». Le Vatican souligne « que cette fois encore, comme déjà dans le passé, il s’agit d’une grave trahison de la confiance accordée par le pape ».
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