Quatre syndicats jouent la carte de la rue pour répondre au projet de la réforme des retraites. Une fin d’année chaude attend Benkirane.
Quatre principales centrales syndicales ont révélé, lors d’une conférence de presse tenue au siège de la CDT (Confédération démocratique du travail) mardi 10 novembre, les détails des décisions prises pour s’opposer à la réforme des retraites proposée par le gouvernement Benkirane.
Les quatre syndicats (CDT, Union marocaine du travail -UMT-, Union générale des travailleurs au Maroc – UGTM-, Fédération démocratique du travail – FDT courant Azzouzi) prévoient une « marche nationale » le 29 novembre à Casablanca, un « rassemblement ouvrier » dans la même ville le 8 décembre et enfin le 10 décembre une « grève nationale » dans la fonction publique et les collectivités locales, ont-ils annoncé conjointement lors de la conférence.
Un sit-in à Rabat, et une grève générale nationale sont aussi prévus, néanmoins aucune date n’a été fixée pour ces débrayages.
Les centrales syndicales reprochent au chef du gouvernement ce qu’ils considèrent comme étant des « décisions unilatérales ». Les quatre syndicats rejettent le projet de réforme de retraite proposé par le gouvernement estimant qu’il va à l’encontre des « intérêts des travailleurs » et veulent discuter « l’ensemble » de leur cahier revendicatif et pas seulement le projet de réforme de retraite.
D’autres syndicats, comme l’ODT (Organisation démocratique du travail) et l’UNMT (Union nationale marocaine du travail), syndicat proche du PJD, ne se sont pas encore prononcés.
Abdelilah Benkirane avait annoncé dans une interview accordée à la chaîne Médi1 TV son intention de mener la réforme des caisses de la retraite courant 2016, proposant 63 ans comme âge de départ à la retraite.
Lire aussi: Benkirane propose 63 ans comme âge de départ à la retraite
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous
Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer