Laurent-Graciet: La justice se penche sur les enregistrements le 15 décembre

Les enregistrements fournis par Me Hicham Naciri seront passés au crible par des magistrats de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris. Ils statueront sur leur légalité.

Par

Les journalistes Eric Laurent et Catherine Graciet.

Les journalistes Eric Laurent et Catherine Graciet ne lâchent pas prise. Ils s’essaient aux rouages de la procédure judiciaire française pour faire tomber l’enquête lancée à leur encontre notamment pour « chantage ». La lettre d’information Maghreb Confidentiel a confirmé le 26 novembre la date de l’audience devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris.

Le 15 décembre prochain, la défense des deux journalistes, Me William Bourdon et Me Eric Moutet déposeront une requête en nullité, elle vise à « faire invalider les enregistrements accablants réalisés par Me Hicham Naciri à l’aide d’iPhone », apprend-t-on.

Lire aussi: Chantage royal : Jeune Afrique publie les enregistrements détaillés

Rappelons que la chambre de l’instruction est la nouvelle dénomination de la chambre d’accusation. Cette section de la cour d’appel représente une juridiction d’instruction dite de second degré. Les justiciables y ont recours afin notamment de faire annuler des actes du juge d’instruction. Dans le cas de l’affaire Laurent-Graciet, il s’agit de l’examen par les 3 magistrats de la chambre de l’instruction de la légalité des enregistrements et de leur recevabilité comme moyens de preuve.

Lire aussi:  Chantage Royal: Un premier enregistrement « retravaillé » mais « authentique »

Rejoignez la communauté TelQuel
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous

Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer