Sur les 499 membres du Parlement algérien, seuls deux ont voté contre et 16 se sont abstenus. C’est donc une large majorité qui a adopté la réforme constitutionnelle le 7 février, malgré le boycott de l’opposition et les critiques de la diaspora qui jugent que le texte ne répond pas à la crise que connaît le pays. La réforme avait été initiée en 2011, au moment des révolutions arabes.
Cette nouvelle Constitution limite le nombre de mandats présidentiels à deux. La disposition figurait déjà dans la Constitution, avant que le président algérien Abdelaziz Bouteflika ne la supprime en 2008 pour briguer un troisième, puis un quatrième mandat. Néanmoins, le président malade, dont les apparitions se font rares, pourra se présenter à un cinquième mandat en 2019. En 16 ans de pouvoir, c’est la troisième Constitution sous Bouteflika.
Autres nouveautés, le texte prévoit l’interdiction pour les Algériens binationaux d’occuper des hauts postes dans la fonction publique. Le nouveau texte élève aussi l’amazighe au statut de langue officielle.
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous
Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer