Al Hoceima: l'asthme et non le gaz lacrymogène à l'origine de l'hospitalisation d'un citoyen (procureur)

Le procureur du roi à la cour d'appel d'Al Hoceima dément l'hospitalisation d'Abdelhafid El Haddad en raison d'inhalation de gaz lacrymogène, comme le soutient sa famille. Selon le parquet, l'homme souffre d'asthme.

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couloir d'hôpital
La capacité de la nouvelle unité est de 20 lits qui s’ajoutent à l’unité de réanimation déjà existante, dotée de 11 lits. Crédit: Yassine Toumi/TelQuel

Abdelhafid El Haddad, un chauffeur de taxi d’Al Hoceima, a été transféré le 16 août de l’hôpital Mohammed V de la ville vers le Centre hospitalier universitaire d’Oujda. Le site d’information Alyaoum24, qui cite une source médicale, affirme qu’il se trouve dans « un état grave« . Selon Abdessadak El Bouchatoui, membre de la défense du Hirak, et la femme d’Abdelhafid El Haddad, ce dernier aurait « inhalé du gaz lacrymogène » lors d’un affrontement entre les forces de l’ordre et des manifestants le 9 août, jour de l’enterrement du jeune Imad Attabi.

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Le procureur du roi à la cour d’appel d’Al Hoceima affirme de son côté que cette version est « dénuée de tout fondement » et qu’elle « n’a aucun rapport avec la réalité« . Un communiqué du parquet daté du 16 août explique qu’Abdelhafid El Haddad « se trouvait à l’hôpital Mohammed V, car il souffrait d’asthme, et qu’il poursuivait son traitement dans cet établissement hospitalier où il dispose d’un dossier médical tel que confirmé par son épouse lors de son audition par la police judiciaire« . Son transfert vers le centre hospitalier universitaire d’Oujda a été effectué pour que le malade puisse « compléter son traitement », conclut le communiqué.

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