Le Maroc participera à la Conférence économique africaine (CEA) sur le "partage de connaissances"

La Banque africaine de développement. Crédit: T. Bluy

La douzième Conférence économique africaine (CEA) se tiendra à Addis-Abeba, du 4 au 6 décembre 2017. Elle permettra notamment aux chercheurs de rencontrer des décideurs de tout le continent.

Le rendez-vous sera l’occasion pour les jeunes chercheurs africains, les Africains de la diaspora et les principales organisations régionales et sous-régionales, de diffuser les résultats de leurs recherches, et d’évoquer leurs travaux en cours.

Elle vise ainsi l’amélioration de la recherche sur les questions économiques et politiques liées au développement des économies africaines. La gestion des connaissances est un moteur important du dialogue politique, de la bonne planification politique et de sa mise en œuvre, estime la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique.

Elle sera une occasion de « réfléchir aux progrès enregistrés par les pays africains dans la transformation structurelle de leur économie », écrit l’institution dans un communiqué. Le thème retenu cette année est: « Mettre la gouvernance au service de la transformation structurelle ».

Les 500 participants attendus discuteront des politiques gouvernementales, des institutions et des mécanismes qui peuvent aider à libérer le potentiel de transformation des économies africaines. Le précédent sommet, qui s’était déroulé à Abuja (Nigéria) en décembre dernier, avait été centré sur l’agro-industrialisation.

Coorganisée par la Banque africaine de développement (BAD), la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), la Conférence économique africaine permet aux économistes et aux décideurs de se rencontrer, dans le but d’améliorer l’accès à l’information et la recherche sur les questions économiques.

La croissance du continent est restée modérée en 2016 (3,7%). Elle devrait s’élever à 4,5% cette année, projette la Commission, expliquant cette hausse par le renforcement de la demande intérieure, un environnement économique plus favorable, ainsi qu’une meilleure gouvernance macroéconomique.

(Avec MAP)

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