Ce vendredi 8 décembre, l’opérateur téléphonique français Orange fête le premier anniversaire du rebranding de Méditel en Orange Maroc. Un changement de nom pour une nouvelle stratégie, orientée en priorité vers l’amélioration de la relation client.

« Un rebranding signifie qu’on adhère encore davantage aux valeurs de la marque. C’est pourquoi en un an, nous avons surtout développé ce qui fait la spécificité d’Orange, c’est-à-dire les opérations digitales et l’aspect humain« , nous explique Yves Gauthier, le directeur général d’Orange Maroc.

Depuis le 8 décembre 2016, le groupe a tout d’abord commencé par repenser ses 400 boutiques implantées sur tout le territoire, afin de les rendre plus accueillantes. Il a également porté ses efforts sur la transformation de son site Internet et la mise en ligne de l’application « Orange et moi », une plateforme qui permet aussi bien de suivre sa consommation que de payer ses factures et de recharger son forfait.

Parmi les autres innovations mises en avant figurent également la carte « Smart switch », qui permet de recharger chez les revendeurs sans avoir à communiquer son numéro de téléphone, ou encore la mise à disposition 7 jours sur 7 de 121 conseillers en ligne.

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Concernant le bilan chiffré, « il faudra attendre la publication des résultats à la fin de l’année, mais il me semble que nous avons encore gagné un peu« , estime le DG. Avec 15 millions de clients mobiles et plus de 30% de parts de marché, Orange se positionne comme le deuxième opérateur du Maroc. Il compte aujourd’hui 1.100 salariés pour un chiffre d’affaires annuel de 500 millions de dirhams (soit 10% de son volume réalisé dans la zone Afrique & Moyen-Orient).

Pour l’année à venir, l’accent sera mis sur l’amélioration des services aux entreprises, en matière notamment de sécurité, d’objets connectés et de cloud computing. Constatant par ailleurs que 82% des foyers marocains ont accès à un débit n’excédant pas 4Mb/s, un vaste plan de développement de la fibre optique sera initié pour permettre d’augmenter les capacités à plus de 200Mb/s. « C’est très important, car l’accès au haut et au très haut débit est devenu un indicateur incontournable du développement socioéconomique d’un pays« , conclut Yves Gauthier.