Procès du Hirak : des photos d'armes comme pièces à conviction ?

Le procès de 54 détenus du Hirak s'est poursuivi le 2 février à la Cour d'appel de Casablanca, où des photos d'armes retrouvées dans le téléphone d'un accusé ont fait irruption dans la salle d'audience.

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La Cour d'appel de Casablanca. Crédit: DR

Alors que l’accusé Mohamed Megouh s’est présenté à la barre, le juge Ali Tarchi a fait défiler des photos d’armes retrouvées dans son téléphone. L’accusé a d’abord indiqué qu’il s’agissait de jouets en plastique, avant d’expliquer que “c’est un de ses amis, travaillant dans un magasin de vente d’armes aux Pays-Bas qui les lui a envoyées“.

Le président du tribunal a ensuite interrogé l’accusé sur la nature d’une autre photo où il pose avec une arme en compagnie d’une autre personne. “Cet ami pratique la chasse et est détenteur d’une licence pour possession de fusil de chasse“, a-t-il justifié.

Pour mémoire, “participation à un attroupement armé” et “incitation à la révolte armée” font partie de la longue liste de chefs d’inculpation retenues contre les leaders du Hirak.

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