Longtemps considéré comme l’une des principales industries marocaines, le textile est relégué au second plan depuis que le Maroc a adopté la stratégie des nouveaux métiers mondiaux, tournée vers l’export. Cette nouvelle orientation du pays a créé une vraie dichotomie au sein du secteur, qui avance désormais à deux vitesses. Un segment export structuré, performant et en bonne santé. Et un segment local à l’agonie, miné par l’informel et la contrebande, dépassé par la concurrence étrangère. Conséquence : une perte massive d’emploi au niveau du marché local. A qui la faute ? “C’est une responsabilité partagée entre les pouvoirs publics et l’Association marocaine des industries du textile et de l’habillement (Amith)”, reconnaît Karim Tazi, président de l’association des textiliens. Un plan d’urgence a ainsi été mis en place pour réparer…
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