Nous avons des informations qui confirment que les plaignantes subissent des pressions et des menaces de la part de l’entourage (de Taoufik Bouachrine), ou se voient proposer des arrangements financiers », a affirmé à l’AFP Najim Bensami. « Nous avons le devoir de les protéger (…) à partir du moment où elles apparaissent dans les vidéos saisies, nous les considérons comme des victimes même si elles ne portent pas plainte », a-t-il souligné.
« Il y a la présomption d’innocence et c’est le juge qui aura le dernier mot, mais nous défendons les poursuites que nous avons engagées dans le respect total des lois et procédures », a-t-il ajouté.
Les avocats de Taoufiq Bouachrine, 49 ans et connu pour des éditos au ton critique, ont contesté la procédure de « flagrant délit », dénoncé des « falsifications de procès-verbaux » et demandé la remise en liberté de leur client. « Si la défense estime que les procédures n’ont pas été respectées, elle n’a qu’à demander l’annulation des procès-verbaux auprès du tribunal« , a affirmé le Procureur général.
Les accusations reposent sur des vidéos saisies dans le bureau du directeur au moment de son arrestation. Et, selon le juge de la chambre criminelle de la cour d’appel de Casablanca, 15 femmes se sont portées « parties civiles ». Huit d’entre elles étaient absentes jeudi au tribunal. Parmi ces dernières, au moins trois ont déjà fait savoir qu’elles n’avaient rien à reprocher à l’accusé.
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