Nizar Baraka est le premier chef de parti à poser bagages à Al Hoceïma, depuis la prononciation des verdicts du procès de Nasser Zafzafi et les 52 autres détenus du Hirak rifain jugés à Casablanca. Lors d’un meeting avec les militants du parti de l’Istiqlal, Baraka a déclaré que « la réparation collective dans le Rif n’a pas été achevée », ajoutant que les projets programmés à cet effet « ont failli, particulièrement dans leur aspect développemental ».
Il a également indiqué que son parti est disposé à « établir la vérité et à l’auto-critique » à propos des événements de 1958/59 en vue d’une « réconciliation » avec la population locale. « L’Istiqlal est prêt à présenter ses excuses au cas où la responsabilité de certains de ses membres dans les tragédies subies par les habitants du Rif est avérée », a-t-il affirmé.
Pour Nizar Baraka, il est « indispensable de travailler sur le côté symbolique et culturel en conservant et en valorisant la mémoire de la région et ses spécificités ». Il a également exprimé son souhait d’« aller de l’avant et ne pas rester otages du passé ».
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